À chacun sa crise. La mienne c’est le bonheur!

12 juillet 2015

À chacun sa crise. La mienne c’est le bonheur!

images (4) Ce matin, je me suis réveillée avec un incroyable dynamisme. Le soleil radieux de cette journée n’a en rien altéré la douceur de sa température. Il y a des jours comme ça, où rien ne semble vous atteindre, en tout cas où votre moral reste high.

Mais à bien y réfléchir, cette journée n’a rien de normal. C’est une journée exceptionnelle, oui  le  jour est grand, il est beau. C’est tout simplement mon anniversaire.

Il y a trente ans, une lionne naissait.

On m’a dit qu’à trente ans, on changeait, on se posait un tas de questions sur sa vie et sur son  avenir.

On m’a dit que trente ans c’est l’âge où les femmes surtout, commencent à stresser, se prendre la tête. On m’a dit trente ans, c’est l’âge de la vérité. L’âge de toutes les questions. Oui on m’a parlé de la crise de la trentaine.

Peut-être vrai pour certaines. Mais pour moi trente ans c’est un autre pas. Une nouvelle étape, un nouveau défi tout simplement. Mais encore plus, c’est une merveilleuse journée. C’est un Ahmdoulilah

Prendre de l’âge ne m’effraie pas, car nous sommes nés pour grandir. J’ai adoré mes cinq ans comme mes quinze ans. Mon 25e anniversaire je l’ai fêté avec mes frères à un karaoké. Et aujourd’hui en plein mois de carême, débarquent mes trente ans. Fière, heureuse et reconnaissante d’être-là. J’adore la vie.

Pourquoi avoir peur de ce qui arrive inexorablement. A chaque étape de la vie, ses bonheurs et ses revers. Ses joies et ses tristesses. Moi j’ai toujours capitalisé mes joies, mes réussites et fais de mes revers et de mes chagrins de gros catalyseurs.

Il arrive c’est vrai des moments de profonds doutes mais qu’adviendrait-il de l’humanité si le doute n’existait pas?

téléchargement (4)On ne peut rester enfant, mais ne brûlons pas les étapes, prendre le temps de vivre chaque moment, de l’apprécier à sa juste valeur et se décider à avancer. A cinq ans j’ai adoré le gros gâteau qu’on a tous partagé. A quinze ans, je faisais face à mes premiers béguins d’ado. A  vingt ans j’affrontais la vie universitaire et les torrides nuits abidjanaises. Je connaissais l’amour et ses revers, mes premières désillusions académiques, familiales également. Mais surtout je gardais la tête sur les épaules, profitais de ce que la vie m’offrait en attendant ce qu’elle ne me permettait pas encore de saisir.

A vingt-cinq ans j’assumais des responsabilités professionnelles depuis quelques années déjà. N’empêche que je rêvais toujours de voir plus loin et d’en apprendre davantage…

Mes trente ans sonnent à un moment où tellement de choses ont changé dans ma vie. J’ai traversé ces dernières années de grosses périodes de doutes, d’incompréhension et de spleen. J’ai flirté avec la dépression par moments.

Mais je suis si heureuse d’être là. J’ai de gros projets, j’en expérimente même déjà certains. Je ne suis pas mariée, je ne suis pas milliardaire, je ne suis pas une ‘’binguiste’’ et je n’en fais pas un drame.

Oui je me construis, simplement mais sûrement. J’adore toujours autant la vie, je fais mon petit tour d’Afrique sans grand moyen. Parce que voyager ça forge également.

Trente ans, c’est de nouvelles expériences, de nouveaux challenges. La lionne que je suis n’est pas pressée d’avancer et surtout n’en a pas peur. Elle craint seulement de stagner.

Il a fallu que le temps passe pour qu’on ait droit au téléphone, à la 3D, aux couches jetables et aux lingettes qui nous facilitent tant la vie… Mais c’est aussi l’évolution qui nous cloître chez nous avec l’apparition de conflits armés plus violents les uns que les autres.

Mais faut-il avoir peur de grandir ? Je ne pense pas. J’adore toujours le cérélac, mais je me délecte surtout de toutes les voluptés de ma vie d’adulte.

Et je suis d’accord avec Claude Aveline qui a dit que « Fais que chaque heure de ta vie soit belle ; le moindre geste est un souvenir futur. »

Très chers lions, la vie, ce miracle on ne le vivra réellement qu’en acceptant de grandir…

Matagaly T.

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