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Semaine Mondiale de l’Entrepreneuriat / Jeunes africains tissons ensemble la nouvelle toile de l’entrepreneuriat

images 2Du 17 au 23 Novembre 2014 se tiendra dans près de 150 pays, la Semaine Mondiale de l’Entrepreneuriat (SME). Une semaine de connexion, de monitoring, d’apprentissage mais surtout une semaine où le génie créatif aura tout lieu de naitre et/ou de s’affirmer. La Semaine de l’Entrepreneuriat ou la Global Entrepreneurship Week, (GEW) est comme la définisse les organisateurs, ‘’le plus grand rassemblement mondial d’innovateurs et de créateurs d’emplois qui lancent des startups, donnent vie à des idées, favorisent la croissance économique et contribuent à l’amélioration du bien-être social ’’.

Initiée en 2008 en Angleterre, elle a rapidement su s’imposer et comptent chaque année des millions de participants.

Pour cette édition, dont le thème est « Générations Entrepreneurs, créateurs de valeurs », les organisateurs en Cote d’Ivoire veulent se donner les moyens de faire les choses en grand et de réunir un maximum de personnes autour d’un alléchant programme.

Karim Sy
Karim Sy

terra

Les organisateurs

Toute cette grosse organisation repose sur la bonne volonté et le bénévolat. En effet aux commandes en Côte d’Ivoire, nous avons en première ligne  JOKKOLABS et son jeune et charmant patron, le passionné entrepreneur, Karim Sy. Organisateur principal de la SME pour la sous-région et Nanterre en France. JOKKOLABS soulignons-le, est dans sa définition la plus simple « Une communauté d’entrepreneurs et d’innovateurs qui partagent des valeurs d’ouverture et de collaboration ». En anglais on dirait du Coworking tout simplement.

Avec lui nous avons la dynamique équipe de Terra Nova composée de Mia Babilon et de Franck Berthod, co-organisateur #GEWCI2014.

Enfin à leur côté, un bouquet de volontaires et de sponsors se dresse fièrement et nous attend du 17 au 23 novembre prochain à Abidjan, Bonoua et Yamoussoukro pour tisser la solide et ambitieuse toile de l’entrepreneuriat couleur ivoire.

Car il faut le rappeler, cette riche semaine au programme enchanteur a pour but de promouvoir la notion d’entreprise, d’entrepreneuriat et d’esprit d’entreprise. Toute chose qui favorise la croissance économique.

Cette initiative devrait en effet permettre aux participants d’entrer en contact avec d’éventuels collaborateurs, mentors et même des investisseurs.

A cet effet, une conférence de presse tenue conjointement par Messieurs Karim Sy, Franck Berthod et Madame Mia Babilon a porté sur les enjeux et la portée de ce grand rassemblement mondial d’innovateurs et de créateurs d’emplois, ici en Côte d’Ivoire et sur le programme de cette 3e édition.

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Le concours

 

 

 

 

 

Par ailleurs, l’édition 2014 donnera également la parole aux plus belles plumes de Côte d’Ivoire, avec le lancement du concours Media Awards qui récompensera le meilleur article sur l’entrepreneuriat en terre ivoire.  https://mediaawwards.skysoftci.com/                                                                                                                                                                       Pour rappel, le concours est ouvert à toute personne étudiant, journaliste ou entrepreneur sans restriction de nationalité et sera couronné d’un chèque d’une valeur de 1000€ soit 650000F CFA.

Engager, Inspirer, Connecter, Mentorer et Guider, tels sont les objectifs de cette motivante semaine.                                                                                                                     Alors amis lions, je ne sais pas pour vous mais moi je ne me ferai pas raconter cet évènement mondial. J’irai à la quête de l’élément déclencheur.

Matagaly T.


Blaise dehors, mais pas dans le cafouillage et dans le sang

Crédit photo lemonde.fr
Crédit photo lemonde.fr

Je suis pour l’alternance, pour la démocratie, mais témoin des dernières révolutions de la décennie j’aurai souhaité que les choses se déroulent autrement.

Un peu « triste » de ce qui arrive de l’autre côté car on sait toujours quand ça commence mais jamais comment et quand prennent fin les évènements. Que les choses se passent en douceur aurait été préférable. Mais les populations fatiguées et de plus en plus effervescentes n’entendent plus se laisser faire.

Pourtant les évènements de ces dernières années nous ont montré que toutes les révolutions ne sont pas toujours les bienvenues et n’ont pas souvent les meilleurs dénouements.

De dangereux opportunistes, à savoir les nombreux groupes armés terroristes (Aqmi, Boko Haram…) n’attendent que ces révoltes pour s’immiscer et s’installer. Semant la peur, la mort et la désolation.

J’ai peur pour mon pays, j’ai peur pour ma liberté. Qu’on n’en rit pas en pensant que l’incendie dans la case du voisin ne nous atteindra pas. Nous avons des frontières communes et nous sommes juste en train de consolider notre démocratie. Alors qu’Ebola frappe les voisins Guinéens et Libériens, qu’Aqmi s’en donne à cœur joie au Mali, le Burkina vient de prendre la pente dangereuse.

Si la situation ne se calme pas et que les flots de déplacés accourent de toute part, pourrons nous contrôler Ebola ?

L’instabilité de tous ces pays d’Afrique de l’ouest ne présage rien de bon. Ça fait peur ! Mesure-t-on les conséquences réelles d’une instabilité dans ce pays ? Je pense que non.

Blaise dehors, d’accord mais pas dans le cafouillage et le sang. Retenons des leçons du printemps arabe et de la chute tant sollicitée du « guide ».

Attention, attention…

Matagaly  T.


Lionnement parlant

A la découverte du Ghana
A la découverte du Ghana

Grande amoureuse de la vie, je suis curieuse de tout. J’adore voyager, découvrir et ma porte est toujours ouverte à un ami qui passe. Bientôt la trentaine, j’ai appris que le ‘’savoir’’ se trouve au contact de l’autre. Et qu’on apprend de tout le monde (vieux ou jeunes) et de toutes les situations (heureuses ou malheureuses). Je crois en l’Amour et en l’humanité malgré tout ce que je vis, je vois ou que j’entends. Je crois qu’à tous les niveaux on peut aider à rendre les choses meilleures. Raison pour laquelle j’ai mis sur pied il y a quelques mois SOS Personnes Disparues. J’y reviendrai très prochainement dans de nouveaux billets. Fan de la PAIX, j’arme mes neurones pour l’installer durablement dans notre quotidien ou pour la ramener là où elle n’est plus. De Kigali à Bamako (Ecole de maintien de la Paix) en passant par mon propre vécu, je recueille les meilleures armes. Ce blog pour coucher sur un support et partager un bout de ma fourmillante vie intérieure. Lionne Destin de Lionne parce que fille d’un Lion et que je me sens l’âme d’une Lionne. Egalement parce que je suis convaincue que rien ne m’est impossible. En nous, sommeille le lion jusqu’au jour où on le découvre véritablement. Alors Lions du monde, exprimons nous, engageons nous, partageons, bref soyons curieux et amoureux de la vie !


Abidjan: quand la rue veut nous dicter sa loi

Crédit image: google
Crédit image: google

Il faut qu’on se respecte, qu’on respecte les autres et surtout la vie.

A peine connectée, je tombe sur un article incomestible certainement écrit par un rat de la presse parce qu’un professionnel des médias ne se risquerait pas à produire pareil torchon. En effet monsieur l’auteur de l’article comme de nombreux internautes, blâme dans son torchon une jeune fille qui la veille, s’est vue violentée dans un quartier de la commune de Yopougon.

Une jeune fille par conséquent un Homme, un être humain, battue, dénudée en pleine rue, filmée, photographiée, touchée, avilie, par des centaines de mains et d’yeux.

L’article met en avant une jeune fille dévêtue, violentée et humiliée par une population immature en quête grandissante de sensations fortes et surtout malsaines. Une population qui a perdu tout sens critique, toute notion de bon sens.

Mais au-delà de l’acte qui a été posé par ces individus, c’est plutôt l’image qui illustrait l’article qui m’a révolté. On y voit la jeune fille en tenue d’Eve, floutée certes, mais tout de même assez explicite. Et dans la foule ce qui retient mon attention c’est la présence d’un policier en tenue. Comme la centaine de badauds qui prenait des photos et filmait, l’homme dans une indifférence irresponsable, semble prendre un certain plaisir à cette dégradante scène.

Le policier est censé être celui vers qui l’opprimé et même le bourreau court se réfugier. C’est celui qui est censé assurer notre sécurité et maintenir l’ordre public.

Mais quand je vois celui-là assister, je dirai même participer à cet acte immoral, amoral et avilissant je dis non !

Déshabiller en pleine rue, battre, humilier autrui parce qu’il porte des vêtements qu’on trouve « trop sexy »… mais on est où là ! Dans quel monde on se trouve là !

Depuis quand s’habiller sexy est un délit ?                                                                                          Elle n’a pas à être humiliée de la sorte parce qu’elle s’est vêtue plus court que la normale.

Que font les pouvoirs publics, le ministère de la solidarité, de la famille, de la femme et de l’enfant ? Le ministère de l’intérieur également ? Car ces histoires ils les entendent, se les font raconter. Parce qu’à Abidjan tout le monde est connecté. On parle d’un Etat de droit, alors respectons les droits élémentaires de l’Homme.

Le droit à la liberté ne commence-t-il par le respect de l’intégrité physique, de la dignité et de l’autonomie de la personne humaine ? Il a même valeur constitutionnelle.

On me parle d’éducation, mon œil ! Je dis non !

Ainsi humiliée, indignée, brisée, qu’est-ce qu’on attend-elle ? Qu’elle s’habille plus décemment ? Qu’elle serve d’exemple ? Je dis non ! Elle n’est pas la première à qui cela arrive à Abidjan mais je souhaite que cela ne se répète plus.

Il faut que des lois soient votées et surtout appliquées pour que les auteurs de pareils ‘’crimes’’ soient sévèrement punis. Car il n’existe pas de petits crimes, si on laisse faire, faut pas s’étonner de voir cette pratique devenir une loi de la rue et ces auteurs une menace pour le droit à la liberté et surtout celle de la femme ivoirienne.

J’adore mon pays et le travail qui y est abattu, mais j’adore encore plus la liberté. Parlons aujourd’hui pour nous assurer demain un avenir libre et serein.

 

Matagaly T.