Blaise dehors, mais pas dans le cafouillage et dans le sang
Je suis pour l’alternance, pour la démocratie, mais témoin des dernières révolutions de la décennie j’aurai souhaité que les choses se déroulent autrement.
Un peu « triste » de ce qui arrive de l’autre côté car on sait toujours quand ça commence mais jamais comment et quand prennent fin les évènements. Que les choses se passent en douceur aurait été préférable. Mais les populations fatiguées et de plus en plus effervescentes n’entendent plus se laisser faire.
Pourtant les évènements de ces dernières années nous ont montré que toutes les révolutions ne sont pas toujours les bienvenues et n’ont pas souvent les meilleurs dénouements.
De dangereux opportunistes, à savoir les nombreux groupes armés terroristes (Aqmi, Boko Haram…) n’attendent que ces révoltes pour s’immiscer et s’installer. Semant la peur, la mort et la désolation.
J’ai peur pour mon pays, j’ai peur pour ma liberté. Qu’on n’en rit pas en pensant que l’incendie dans la case du voisin ne nous atteindra pas. Nous avons des frontières communes et nous sommes juste en train de consolider notre démocratie. Alors qu’Ebola frappe les voisins Guinéens et Libériens, qu’Aqmi s’en donne à cœur joie au Mali, le Burkina vient de prendre la pente dangereuse.
Si la situation ne se calme pas et que les flots de déplacés accourent de toute part, pourrons nous contrôler Ebola ?
L’instabilité de tous ces pays d’Afrique de l’ouest ne présage rien de bon. Ça fait peur ! Mesure-t-on les conséquences réelles d’une instabilité dans ce pays ? Je pense que non.
Blaise dehors, d’accord mais pas dans le cafouillage et le sang. Retenons des leçons du printemps arabe et de la chute tant sollicitée du « guide ».
Attention, attention…
Matagaly T.
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