matagaly

Le guerrier s’est couché

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Il est de ces personnes que l’on a  jamais rencontré et qu’on ne rencontrera jamais mais dont l’histoire nous marque.

Ce que je sais de lui je l’ai tiré de mes lectures et des documentaires qui lui sont consacrés. Il a écrit sa vie et forgé sa légende.

« Crâneur » il l’a été. Son surnom « The Greatest » en témoigne. Mais il est resté digne et fier de ce qu’il était.

Sa vie, ses combats, sa maladie m’ont vraiment conforté dans l’idée que les choses peuvent mal tourner, mais que nous pouvons et devons rester dignes.

Chaque jour qui passe mes yeux se posent sur la misère humaine, mon cœur se fend de ne pouvoir y changer grand-chose, ma voix et mes gestes essaient tant bien que mal de la combattre. Quand le désespoir frappe à la fenêtre, des hommes comme Muhammad Ali nous rappellent que l’espoir et la lumière sont là, devant la porte.

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De ses combats nous ne sommes pas tous partisans, de sa manière de les mener non plus, mais nous devons tous nous inspirer de sa dignité et de sa détermination à les mener.

Des combats il en a mené, du corps à corps au spirituel en passant bien sûr par la maladie, il les a en majorité tous gagnés.

On me dira que la maladie l’a emporté, mais je répondrai non. Il était juste temps pour le guerrier de déposer les armes, car sa maladie il l’a combattue comme tous ses combats. Découverte bien avant que ma mère à moi ne me porte dans son ventre, il la combattait encore et toujours 32 ans après.

Ne jamais abandonner, jamais, même quand tout nous semble perdu ou inatteignable. Perdre mais revenir, tomber et se relever, ne pas avoir peur et ne pas se contenter de peu quand on peut acquérir plus …

Des murs, il en a fait trembler, des hommes il en a cogné, mais devant Dieu il est resté plus humble que jamais. Il a dit: « Il (Dieu) m’a donné la maladie de Parkinson pour me montrer que je n’étais qu’un homme comme les autres, que j’avais des faiblesses, comme tout le monde. C’est tout ce que je suis : un homme. » Malheureusement le monde en produit peu des « Muhammad Ali ».

Fort de ses convictions, fier de sa force, crâneur international, arrogant comme une peste, il reste pour moi et pour tout un monde une légende et une grande source d’inspiration.

Adieu le Lion !

Matagaly T.


Elle cette autre moi

C. ph google
C. ph google

Comme si je faisais face à un miroir, je la regarde et je me vois

Semblable nous le sommes jusqu’aux ongles

J’ai passé ces dernières années à la regarder mimer mes gestes, mes tics

Je l’ai observé se débattre avec ma maladive timidité et transcender mes peurs cachées

J’ai adoré la voir embrasser mon rêve d’un monde un peu plus humain à travers nos petites actions sociales

J’ai assisté avec crainte à la monté en puissance de son coté le plus sombre, celui qui n’éprouve aucune difficulté à se détacher des gens et des choses

Cette carapace protectrice par moment mais auto-destructrice par abus

Tout doucement je l’ai senti prendre de l’ascendant sur moi et la vie que je menais jusqu’ici

Je l’ai pourtant laissé prendre un peu plus de place jour après jour, j’avoue qu’elle me fascinait

Finalement je suis devenue elle et elle moi.

Jusqu’au jour où elle l’a rencontré lui

J’ ai tout de suite senti la menace, pas de place pour lui dans notre duo

Elle l’a fait entrer dans notre antre, lui a accordé plus qu’on avait l’habitude de concéder

Nous nous sommes fait face et j’ai encore cédé du terrain, fatiguée de cette bataille quotidienne contre nos pulsions et ce puissant besoin affectif

Tout doucement nous avons baissé la garde, laissé entrer l’intrus dans cet explosif duo que nous formons

Crédit photo google
Crédit photo google

Mais ce matin je me réveille avec le besoin irrépressible de réguler les choses

Tout s’enchaine trop vite, nous concédons trop de terrain

Pourra t-il nous porter toutes les deux? Saura t-il apprécier à sa juste valeur tous ces sacrifices?

Est-il prêt à nous assumer dans ses vies? Celles d’hier, de maintenant et de demain?

Saura t-il être le pilier qu’il me faut et qui lui fait si peur à elle?

Saura t-il être ce catalyseur qui me rend meilleure et ce régulateur qu’il lui faut à elle?

Saurai-je accepter de voir mes sacro principes sentimentaux longtemps cultivés, être mis de coté?

Supportera t-elle, être celle qui vient après l’autre?

Le temps, oui le temps nous l’écrira, en l’espérant ensoleillé bien entendu…

Matagaly T.


Ma fleur

Notre Reh
Notre Reh

Tu es arrivée sans crier gare

Enveloppée de cette aura qui te rends si toi

L’amour que nous te portons s’est alors agréablement imposé à nous

Les années passent et le petit poucet se transforme en une magnifique petite reine

Ton sourire et ta chaleureuse présence illuminent notre quotidien

Tu fais la fierté de tes grands parents

Des épreuves tu en as traversés et tu en traverseras

Mais moins pénibles je souhaite

Ton courage, ta dignité et cette foi inébranlable que tu as en la vie, tu devras garder mon bébé

Les bonnes choses ne font que commencer, car pour nous le meilleur reste à venir

Ta tante, ta maman K, ta grande sœur, ton amie, je resterai

Fière de toi, de ton parcours, de tes avancées, de ta volonté d’aller de l’avant, je reste

Comme une lionne tu vas devoir tout conquérir car pour nous rien n’est acquis

Mais tu y arriveras, tu en as les armes          

Joyeux anniversaire
Joyeux anniversaire

En cette mirifique journée de Mars, à l’image de ta joie de vivre

Je te souhaite mon bébé  un joyeux anniversaire,

Une vie des plus riches et des plus belles !!!

Matagaly T.


Désolée, mais ce soir je ne suis que moi

Crédit photo: google
Crédit photo: google

L’hiver de son lourd manteau grisâtre m’enveloppe

Lourds sont mes pas, ardente mon envie de crier

Embués sont mes yeux quand enjouée je veux ma voix

Désolée de n’être que moi ce soir

Et oui !  Ce soir, la mélancolique femme cancer a pris le dessus

Je la connais trop pour savoir qu’elle ne me lâchera pas avant de s’être exprimée.

Difficile pour toi de la suivre, je te comprends

Ils sont nombreux ceux qui l’ont subi et qui n’ont pu suivre son rythme

En fait, tenter de marcher à son rythme est vain et utopique

Ce qu’il faut c’est la tirer en avant, marcher plus vite qu’elle

Savoir lui dire non sans la braquer, car comme un œuf,

Au contact du chaud elle devient plus dure

Et oui, Il est dur d’être moi ce soir

Alors que milles et une choses requièrent  mon attention, je suis vide de mon essence

ouiJ’ai besoin du père, de l’ami, car en eux je puise l’affection, la force

De l’homme, de l’amant car de l’amour et de ses voluptés je ne saurais me passer

Sois toi, sois moi

Sois un bouclier quand je reçois des coups et laisses moi être femme, mère quand tu en as besoin.

As ou joker, selon les circonstances

Tu as un seul défi, rester le meilleur

Alors là tu auras conquis pour de bon et la Lionne et la femme cancer.

 

Matagaly T.